Série de gravures mixtes (bois et polystyrène) – 65 x 50 cm
Les imbriqués sont des figures composites, entre masque, corps nomade et entité symbolique. Cette série de gravures explore des formes hybrides, dessinées à la frontière entre l’humain, l’animal et l’objet. Visages stylisés, membres démultipliés, silhouettes en barques ou en dérive : chaque figure semble traversée par une quête de déplacement, d’assemblage, d’appartenance.
Les motifs, épurés et répétitifs, empruntent à l’univers des pétroglyphes anciens : ceux de Khakassie (Sibérie), de Tanum (Suède) ou encore de Dorra (Djibouti). Des références visuelles qui résonnent avec les origines de l’image gravée, comme geste ancestral de mémoire et de transmission.
Les figures sont pensées comme des corps-véhicules, des enveloppes mouvantes où les éléments s’imbriquent : têtes multiples, pattes, coques. Chaque pièce évoque un état de transformation ou de transition :
Les imbriqués à 5 têtes
Les imbriqués à 8 pattes
Les imbriqués en barques
Les imbriqués à la dérive
Gravures sur tetra pak et collages.
La maison sauvegarde la rêverie, la maison englobe le rêveur. Elle devient un lieu d’élection, mais tous les abris, tous les refuges, peuvent aussi devenir des illusions de protection, des illusions de stabilité.